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L'USO ARAGO, SANG ET OR
23 janvier 2007

LA REP / 23 JANVIER 2007

coupeL'US Orléans à la fois si près et si loin de l'exploit  

L'USO a trop rapidement été menée pour mettre vraiment en danger une très sérieuse équipe lensoise. Dans un stade de La Source bondé, elle a néanmoins sauvé l'honneur et vu deux ballons d'égalisation toucher les montants. L'US Orléans rêvait d'un exploit en seizièmes de finale de la Coupe de France face au RC Lens. Elle n'aura fait que l'entrevoir, que le caresser pour finalement s'avouer vaincue face à la puissance, la maîtrise et la rapidité de la formation nordiste, rappelons-le, deuxième de Ligue 1. La logique, que les «petits » prennent un malin plaisir à bafouer depuis qu'existe cette épreuve, a donc été respectée à Orléans comme sur les autres terrains. Comme si les clubs pros en avaient assez de se faire piéger et de passer pour des amateurs ! Samedi, les Lensois ne sont pas venus en touristes dans le Loiret. Loin de là. Ils ont fait le métier comme on dit. Le mérite des Orléanais est donc d'autant plus grand. Et ce, à double titre. Non seulement, ils ont été à la hauteur de l'événement, ce qui n'était pas forcément évident, mais ils n'ont pas voulu «pourrir » le match en s'arc-boutant en défense. Ils ont joué. Et plutôt bien avec, à la clé, quelques mouvements collectifs bien huilés. Face à une équipe de L1 et au rythme où s'est jouée la rencontre, il fallait le faire ! Les Orléanais ont offert une si étonnante résistance à Lens qu'à la fin du match, les regrets prenaient même le pas sur la fierté d'avoir semé un peu le doute dans les rangs lensois. Ces regrets, ils venaient bien évidemment des deux buts pris à chaque fois en début de mi-temps. Le premier a mis l'USO dans une position inconfortable avec l'obligation de faire le jeu, de laisser des espaces derrière et donc d'être à la merci de l'extrême rapidité des contres nordistes qui ne s'en sont pas privés. Concédé sur une bévue défensive, le deuxième a coupé l'herbe sous le pied des Orléanais, le troisième mettant un terme définitif aux espoirs des joueurs de Pascal Moulin. Garcia impérial Mais ce sont aussi les opportunités offensives manquées qui ont travaillé les têtes orléanaises : cette tête d'Hissein sur le poteau avant la pause, ces nombreuses positions idéales qui n'ont pu déboucher sur un tir cadré ou encore ce ballon de 2-2 envoyé par Mazzoncini sur la base extérieure du poteau Pour se consoler, les Orléanais pourront se dire qu'ils ont longtemps espéré grâce surtout au talent de Cyril Garcia, leur gardien intraitable dans les nombreux duels qu'il a dû disputer avec les attaquants lensois et qui a retardé l'échéance. Ils pourront également se satisfaire d'avoir sauvé l'honneur sur une remarquable action et un but qui ne doit rien au hasard et qui a permis d'animer la fin de match. Ils pourront enfin être fiers d'avoir été à la hauteur de l'événement dans un stade de La Source méconnaissable et plein comme un oeuf de spectateurs heureux de revoir du football de haut niveau à Orléans, 18 ans après Monaco et le Paris SG. Ils espèrent qu'il ne faudra pas attendre si longtemps pour revoir de nouveau une équipe de L1. Nous aussi ! Patrick Paumier.

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