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L'USO ARAGO, SANG ET OR
7 avril 2007

CFA : AS BREST - ARAGO (28 OCT 57)

100002A.S.brestoise - Orléans. Temps couvert. vent nul, pelouse souple. Public nombreux: 3.850 entrées payantes. Recette 811.850 francs. Mi-temps 3-0. Depuis de nombreuses semaines on critiquait ouvertement les dirigeants asbeistes quant à leur politique basée sur des joueurs " anciens " l'A.S.B. tenta le "test de jeunes". Malheureusement, le sort n'était pas de son côté. En effet, la formation brestoise qui comprenait 4 moins de 20 ans, dont les trois, avants de pointe, et qui, du fait des circonstances, prenait involontairement un caractère expérimental, fut littéralement étouffée par un onze athlétique contre lequel il n'était pas précisément indiqué d'innover. Mais que faire devant les impératifs, de la grippe? Les Orléanais, au gabarit physique impressionnant, firent flores, particulièrement face aux juniors brestois et, sans conteste, Orléans apparaissait dans la réalité, aux yeux des spectateurs, comme une équipe professionnelle opposée à des amateurs courageux. Le spectacle en souffrit terriblement car il n'y avait pas égalité de forces. Après quelques minutes de jeu, nous étions édifiés car les deux ailiers Coat et Arzic, impressionnés par leurs adversaires directs, n'étaient vraiment pas en mesure de lutter ou de percer l'imposante défense orléanaise. Sciou lutta courageusement face à l'arrière central Thomas, mais en pure perte. Néanmoins, et quoique souvent mal inspiré, il mit parfois le portier Braconnier en sérieuse difficulté. Si l'A.S.brestoise comptait six joueurs absents, Orléans avait également dû pailler les défections du demi droit Rousselot (blessé), de l'arrière droit Abollivier et du demi gauche Georgenthum, tous deux militaires retenus à Orléans en raison des grèves. Si, comme nous l'avons déjà dit, Orléans fit impression par la puissance de ses éléments, il le fit également par la valeur individuelle de chaque homme et aussi par un jeu d'ensemble parfaitement coordonné. Le contraste fut frappant entre la façon d'opérer des Orléanais (vitesse d'exécution, habileté dans le démarquage et la frappe de balle) et le jeu souvent latéral des Brestois où les services étaient pas trop téléphonés et le manque de cohésion trop apparent. Une autre qualité d'Orléans: l'opportunité. Celle-ci leur valut deux buts marqués par l'avant-centre Allard. On reprochera à l'Arago d'opérer un peu en marge des règles, particulièrement l'ailler gauche Lebert (encore une force de la nature !) Mais c'est néanmoins un très bon footballeur Kervizic, qui fit un grand match, eut un mal inouï à annihiler les départs en flèche de Lebert. Du fait de la nette supériorité orléanaise, le match se déroula sans passion. Les buts d'Orléans ne furent pas le fait de mouvements classiques, mais plutôt d'erreurs brestoises imputables en grande partie à la défense. En effet, l'avant-centre Allard, à l'affût, profita d'une balle amortie par une déviation malheureuse de Abernot-Gergotich (ce dernier avait repris sa place au sein de sa formation) et ne laissa aucun chance à Louis (13'). Allard (encore lui) prit de vitesse Gergotich qui tenta vainement de retenir par le maillot l'avant-centre orléanais. Mais hélas, Allard, de 12 mètres environ, décocha son tir. Louis s'agenouilla et la balle lui passa entre les jambes (43'). Le dernier et 3' but fut l'œuvre du demi-droit Sibert. Un coup franc sanctionnant une faute d'Abernot fut shooté par lui. De 30 mètres environ, l'Orléanais brossa parfaitement et puissamment sa balle, surprenant Louis (44'). Il est un fait certain que la déception du public fut grande et, en seconde mi-temps, personne ne croyait au miracle, même quand l'A.S.brestoise eût quelques offensives de bon style mais irrémédiablement balayées par une défense intraitable. A Orléans, toute la formation a impressionné par sa puissance et son football sans fioritures. Citons comme éléments majeurs l'arrière central Thomas. l'ailer gauche Lebert et l'avant centre Allard. A Brest l'arrière gauche Kervizic, l'arrière droit Le Bihan et le demi droit Marzin. L'arbitre fédéral, M. Girard, sut freiner les irrégularités et son arbitrage fut satisfaisant. Brest: Louis, Kervizic, Cieciak, Le Bihan, Marzin, Gergotich, Coat, Abernot, Sciou. Philippe, Arzic. Orléans: Braconnier, Drouet, Thomas, Millet, Bibert, Rabasse, Levesque. Charbonnier, Allard, Trassard. Toho. (28-10)

perso.orange.fr/jean-guy.moreau

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