COUPE DE FRANCE : 6ème TOUR (USO - FC DREUX)

Face à un FC Drouais étonnamment passif, l’USO a déroulé et obtenu sans forcer sa qualification. Sans la superbe partie du gardien adverse et avec un minimum de réalisme, elle aurait même pu corser l’addition. Il paraît qu’il y avait un match du sixième tour de la Coupe de France samedi au stade de La Source à Orléans. On est heureux de l’apprendre car rien ne pouvait nous mettre sur la bonne piste. Une faible affluence, un match gentillet… et un FC Drouais qui est passé, de manière surprenante, complètement à côté de la rencontre. A aucun moment, à part peut-être le premier quart d’heure et le centre-tir de Tayeb Jbara (15ème), on a senti les joueurs de CFA2 vraiment concernés par ce match, motivés pour aller chercher un billet pour le septième tour. « On a été trop timoré. On a eu peur. De quoi ? je n’en sais rien », lâchait dans les vestiaires un Patrice Colas, dépité par la prestation de ses joueurs. Etre inférieur est une chose, ne pas se battre pour compenser en est une autre. L’US Orléans n’a eu qu’à se féliciter de l’apathie drouaise. Face au manque d’agressivité adverse, notamment dans les duels, ce qui contrastait nettement avec le match face à St Pryvé au tour précédent, les joueurs de Stéphane Grégoire ont manœuvré à leur guise. Comme on dit, ils ont fait le métier. Sans brio, mais avec une certaine maîtrise. Deux buts sont venus concrétiser, avant la pause, la domination orléanaise. Le premier signé Valentin Guinard d’une frappe à la hauteur du point de penalty, après un beau mouvement collectif orchestré par David Mazzoncini et Ladislas Douniama (29ème). Le second inscrit sur coup franc par Boris Mahon de Monaghan, le spécialiste maison (35ème). On attendait un minimum de réaction de la part du FC Drouais à la reprise. Et on vit le troisième but orléanais marqué de la tête par Ludovic Michelot sur un centre impeccable de Ladislas Douniama (48ème). Derrière, ce fut l’avalanche et le FC Drouais peut remercier Jonathan Robert de lui avoir évité une belle raclée. Le jeune gardien s’est, en effet, brillamment interposé sur une tête à bout portant d’Hervé Reigner (67ème), un duel face à Reynald Zrnjevic (70ème), une double tentative de près e Ladislas Douniama puis Reynald Zrnjevic (76ème), une percée d’Hervé Reigner (83ème) et un tir de Gary Franchi (88ème). Sans oublier les frappes non cadrées… Thomas Renault, son homologue orléanais, passa lui une soirée très tranquille. Mais, après une alerte sur un tir d’Allali (87ème), il dut s’avouer vaincu sur une somptueuse frappe en cloche de Christophe Palbrois de plus de 40 mètres. Le ballon est allé se loger sous la barre du gardien orléanais avancé et donc lobé (89ème). La seule fausse note d’une rencontre bien tranquille. La République du Centre 05/11/2007