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L'USO ARAGO, SANG ET OR
26 janvier 2008

CFA : USO - SABLES D'OLONNE 2-1 (26 JAN 08)

Maladroits, chanceux mais placés !

Une expulsion, celle du gardien vendéen remplacé par un joueur de champ, un penalty douteux et un autre de compensation : ce match n’aura valu que par dix dernières minutes très animées. Pour le reste…

Le football n’est pas à un paradoxe près. C’est certainement en jouant son plus mauvais match de la saison à domicile mais parvenant à l’emporter après une fin de rencontre particulièrement indécise et animée que l’US Orléans s’est emparée samedi de la première place des équipes amateurs !
Face à une équipe des Sables très joueuse et bien loin d’un niveau que sa dernière place pourrait laisser supposer, les Orléanais sont passés complètement au travers d’une première période particulièrement médiocre rythmée par de trop longs ballons et des maladresses techniques inhabituelles.
Le léger mieux constaté à la reprise avec un pressing plus haut et une présence sur les seconds ballons a permis à l’USO de reprendre ses bonnes habitudes, c’est à dire d’ouvrir la marque dans la première moitié de la seconde période. Comme lors de ses deux derniers matchs. Il ne restait plus qu’à tenir ce score pour ne pas connaître les mésaventures vécues contre Fontenay et Nantes.
C’est évident, les joueurs de Stéphane Grégoire y pensaient au moment d’aborder les dix dernières minutes, période fatidique au cours de laquelle ils avaient flanché. Et à force de trop reculer, ils étaient à la merci d’une erreur. Pas de leur part mais de celle de l’arbitre, mal placé puisqu’à l’opposé de l’action sur ce duel aérien entre Ludovic Michelot et Youssef Chekkal. « J’étais au marquage d’un autre joueur qui m’a poussé et je suis retombé sur Chekkal », explique le défenseur orléanais. « Jamais il n’y a faute ! »

Jamais 2 sans 3 ? Avec cette égalisation sur Penalty (82ème), on crut bien que le célèbre dicton populaire allait se vérifier. Mais ce fut le départ de dix minutes incroyables. « Je glisse juste avant d’intervenir et je fais faute », reconnaissait sportivement Jean-Baptiste Habert, le gardien vendéen expulsé en tant que dernier défenseur pour avoir fauché Seidou hors de la surface (86ème). C’est Jonathan Ringayen, un joueur de champ, qui prenait sa place dans les buts…et qui fut à deux doigts d’arrêter le penalty tiré par Akim Orinel et sifflé pour une main involontaire d’un défenseur vendéen (90ème). Vous avez dit compensation ?
Les Orléanais s’en sortaient donc bien mais savoir gagner un match quand on n'est pas dans un bon jour est une qualité indispensable pour une équipe ambitieuse. Et a priori, l’USO la possède !

La République du Centre 28/01/08

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