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L'USO ARAGO, SANG ET OR
22 septembre 2007

CFA : USO - LE MANS UC (R) 3-2 (22 SEPT 07)

DU SUSPENSE POUR UNE PREMIERE VICTOIRE

Menant 2-0 après une très bonne première période, l’USO a été rejointe à la dernière minute. Mais Boris Mahon de Monaghan (photo) a arraché ce premier succès à domicile d’un superbe coup franc dans le temps additionnel ! L’US Orléans est-t-elle actuellement bénie des dieux ? Probablement. Après avoir égalisé face à Aurillac sur un généreux penalty à la 85ème minute, contre Bayonne à la 88ème et la semaine dernière à Yseure dans la temps additionnel, elle est allée chercher, samedi face à la réserve du Mans, sa première victoire à domicile sur la toute dernière action de la rencontre. « Ca pouvait effectivement basculer d’un côté comme de l’autre. Mais cette victoire prouve que physiquement, nous sommes présents et que mentalement, l’état d’esprit de ce groupe qui se forme, est irréprochable », affirmait un Stéphane Grégoire radieux dans le vestiaire. Sur le banc en raison d’une côte fêlée, l’entraîneur-joueur orléanais est pourtant passé par tous les états. Il a tout d’abord apprécié la qualité du jeu proposé par ses joueurs lors d’une excellente première période, certainement la plus aboutie de l’USO depuis le début de la saison. Face à une réserve pro beaucoup plus joueuse qu’Aurillac et Châtellerault, les Orléanais ont pu enfin développer un jeu collectif fait de passes courtes dans les pieds, de mouvements en triangle avec un souci constant de passer par les ailes. Les nombreux centres et donc de situations dangereuses en sont la meilleure preuve. Ils ont d’ailleurs amené les deux premiers buts. Et donc un avantage conséquent à la pause. Stéphane Grégoire a ensuite souffert de le prévisible réveil d’une formation sarthoise plus offensive avec un jeu plus direct alors que l’USO reculait et n’arrivait pas à conserver un ballon confisqué par l’adversaire. Puis il a stressé quand Le Mans est revenu au score avant d’être dépité par l’égalisation tardive mais finalement logique. Alors qu’un nouveau et embêtant match nul se profilait à l’horizon, l’entraîneur orléanais a enfin explosé de joie sur le superbe coup franc réussi par Boris Mahon de Monaghan dans les dernières secondes du match. Yves Bertucci, son homologue manceau, lui, fulminait. Son équipe s’était déjà inclinée dans le temps additionnel la semaine passée face à la réserve du PSG. On a la baraka ou on ne l’a pas !

La République du Centre 24/09/07

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